Compilation, langages et architectures des ordinateurs

Du 1 avril 2013 au 31 juillet 2013

Lyon

Articulé autour des principaux intérêts de recherche de Compsys (compilation des systèmes embarqués), l’équipe-projet du LIP et de l’INRIA, le trimestre a donc porté sur les interactions entre les compilateurs, les langages et les architectures pour le calcul à hautes performances. L’équipe est particulièrement active sur cet axe de recherche, au cœur du processus d’automatisation informatique allant de haut en bas (c’est-à-dire du langage jusqu’à la machine).

Comité d’organisation

 Le trimestre a réuni plus de 220 participants de différents pays.

Contexte scientifique

L’évolution des performances de crête des micro-processeurs a longtemps été due à l’augmentation constante de la fréquence d’horloge, à l’exploitation du pipeline et du parallélisme d’instructions, ainsi qu’à l’introduction de mécanismes hardware. Pour faire le pont entre le langage de programmation de haut niveau et le langage de bas niveau, permettant d’exploiter les processeurs, il a fallu développer des techniques de compilation (transformations et optimisations de programmes) suffisamment performantes, restées relativement transparentes pour l’utilisateur. Depuis quelques années en revanche, la pression est beaucoup plus forte pour le compilateur, voire les langages de programmation, car les technologies nouvelles permettant des gains de performances considérables, au profit de certaines applications, entrainent aussi une perte de confort de programmation.

Aujourd’hui, au-delà des performances pures, les problèmes de productivité (en termes de programmation), portabilité, adéquation entre l’application et l’architecture (développement de langages spécifiques ou domain specific languages) sont essentiels. Ils font l’objet de recherches sur les interactions entre langages, compilation, et architecture des ordinateurs

L’école internationale et le colloque CPC’13 sont des événements réguliers qui ont été spécifiquement organisés à Lyon pour l’occasion.

Lire le bilan d’Alain DARTE